Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Peugeot 403, voiture routière de 1955
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La Peugeot 403, cette voiture ancienne fut fabriquée de 1955 à 1966 en 3 motorisations de 1.2 L à 1.8 L présentant des puissances de 46 ch à 57 ch, cette Peugeot 403 dessinée par Pininfarina été produite en 1 000 000 exemplaires.
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La 403 constitue une étape importante de l'histoire Peugeot. Elle est en effet la première dessinée en collaboration avec le carrossier italien Pininfarina. C'est alors le début d'une longue collaboration qui commence seulement, aujourd'hui, à arriver à terme, si la 406 Coupé est encore l'oeuvre du maître italien, les 206, 607 et 307 ont été, cette fois, dessinées chez Peugeot.
La 403 est dévoilée au printemps 1955, mais dès l'automne suivant, une rivale de taille menace d'emblée de compromettre sa carrière, la Citroën DS, certes plus chère mais aux lignes beaucoup plus audacieuses, catalyse les foules. Par chance pour la Peugeot, le manque de fiabilité des premières DS et les délais de livraison exagérés trois à cinq ans, permettront finalement à la 403 de connaître la prospérité en onze ans, elle séduira plus de un million de clients.
Cette 8 CV fiscaux à roues arrière motrices est d'abord lancée en berline. Elle sera dès 1957 déclinée en break et cabriolet. Son 4 cylindres de 1468 cm3 dérive directement du 1290 cm3 de la 203. Il offre 65 ch SAE et autorise un honnête 135 km/h. Ce moteur connaîtra peu d'évolutions. Il sera en revanche épaulé par un diesel Indénor fin 1959, 1816 cm3, 55 ch SAE, 120 km/h.
La 403 diesel est alors la première diesel de série française, les quelques Citroën vendues avant guerre n'ayant jamais connu une production vraiment normale. Les Taxi se régaleront de cette 403 bruyante, vibrante et poussive. Autre 403 qui arrive la même année : la 403 Sept pour 7 CV fiscaux. Elle récupère le 1290 cm3 54 ch SAE de la 203 et ne dépasse pas les 125 km/h.
L'arrivée de la 404 en 1960 limitera par la suite les évolutions de cette sage familiale. Fin 1965, la 403 8 CV disparaît. Un an plus tard, c'est au tour des 403 Sept et Diesel de tirer leur révérence. La Peugeot 403 est une automobile de la marque Peugeot produite entre 1955 et 1966 en plusieurs versions : berline, cabriolet, break, fourgonnette et camionnette bâchée (ou pick-up).
La 403 (8 CV) a été présentée pour la première fois le 20 avril 1955 au palais de Chaillot au Trocadero à Paris. Il s'agissait d'une berline à toit ouvrant. À l'époque, et jusqu'à 1958, le capot était orné d'un lion chromé, symbole de la marque, un accessoire retiré pour 1959 car considéré comme dangereux en cas de choc avec un piéton ou un cycliste. C'est au salon 1957 que fut présentée par le constructeur Peugeot la première automobile 403 berline la N4Y à sécurité passive.
Peugeot supprimait le lion du capot, offert à l'acheteur toutefois, et remplacé par une petite baguette chromée (pour 1959 montage d'une grande baguette chromée). Plus tard, les flèches arrière seront remplacées par des clignotants, les codes européens apparaîtront et les essuie-glaces deviendront parallèles.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera construit à 2 043 exemplaires jusqu'à la fin 1960. En septembre 1956, naissance de la familiale et de la commerciale, puis le mois suivant de la camionnette bâchée. En octobre 1959 est commercialisée une version diesel à moteur Indenor, ce qui fera de la 403 la première voiture française diesel de série. Ce même moteur équipera aussi d'autres marques comme Austin, Vauxhall (à Singapour) et des Jeep Willys (en Corée).
Il a été produit 1 214 126 exemplaires de la Peugeot 403. Sa construction a été stoppée en novembre 1966, le dernier exemplaire étant une 8 CV de couleur crème. En 1959, une 403 berline Grand Luxe valait 825 000 francs, un cabriolet, 1 370 000 francs prix en ancien francs.
Discrète voiture familiale de la bourgeoisie, la 403 ne s'est guère distinguée en compétition. On notera cependant l'exploit de l'équipage Baillou-Triou au Rallye d'Automne 1957 qui s'est imposé au classement général devant une Porsche Carrera. À défaut de puissance débridée, la robustesse légendaire de son moteur lui a tout de même permis de figurer aussi honorablement sur les neiges du Rallye Monte-Carlo et du Rallye des Neiges de Finlande (première au général en 1957, 1958 et 1959), que dans les sables et la boue de l'East African Safari Rallye ou encore au Tour d'Australie (première en 1956).
Carrosserie : réalisée par Peugeot en collaboration avec Pininfarina, la coque est autoportante monobloc en acier. Moteurs (quatre cylindres en ligne) avec culasse en Alpax à chambres hémisphériques et carburateur Solex. Deux motorisations essence.
La première (8 CV) d'une cylindrée de 1 468 cm³ (alésage × course : 80 × 73), développe une puissance de 58 ch DIN à 4 900 tr/min. Elle est associée à une boîte à quatre rapports (dont la quatrième est en position décalée, dite « surmultipliée », permettant une économie de carburant). Ce moteur va être légèrement gonflé par (Darl'Mat, Henri Chapron, Pichon-Parat), sur des coupés hors série « haut de gamme » qui auront une diffusion confidentielle.
Une seconde motorisation, lancée avec la 403-7 (7 CV), récupère le moteur 1 290 cm³ cm3 de la 203 disparue en 1960. Cette version moins chère de la 403 est reconnaissable à sa calandre simplifiée dépourvue des belles « moustaches » chromées de la 403-8.
Et une motorisation diesel à moteur Indenor : d'une cylindrée de 1 816 cm³, elle développe 48 ch. Cette auto sera achetée par la compagnie des taxis parisiens G7 à une centaine d'exemplaires.
Direction : à crémaillère. Transmission : par embrayage à disque ou semi-automatique (coupleur Jaeger électromagnétique). Suspensions : roues indépendantes, ressorts transversaux semi-elliptiques et bras triangulés à l'avant, essieu rigide, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques à arrière et deux jambes de force pour le maintien du pont. Freinage : hydraulique, à tambours à l'avant et à l'arrière.
Sortie à une époque où les vols de voitures n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui, la 403 proposait en option un antivol. Il s’agissait d’un Neiman actionné par une clé de contact, le démarreur étant lancé par un bouton-poussoir en bakélite installé en bas du tableau de bord à droite du volant. Les 403 « ordinaires » se contentaient d’un simple contacteur et d'un bouton-tiroir, ce qui revient à dire que le premier venu pouvait démarrer la voiture si le propriétaire, distrait, oubliait de fermer la porte à clé.
Par la suite un antivol sera proposé sur les modèles 403/7. La trappe d'essence est presque invisible. Elle se trouve dans la partie inférieure du cabochon arrière gauche comme les Cadillac de l’époque.
La 403 est une voiture facile à collectionner. De nombreux exemplaires sont en vente dans les revues et sur les sites spécialisés. Les prix sont encore modestes, sauf pour les élégants cabriolets, très rares, et les berlines N4Y du salon 1957 rarissimes aussi (1500 véhicules numérotées au plus). Ces premières automobiles de France à sécurité passive devraient être mieux reconnues par les collectionneurs avisés.
Si la 403 s'inscrit facilement dans la circulation d'aujourd'hui des passionnés roulent tous les jours à son volant, se méfier toutefois du freinage et de la tenue de route sol mouillé qui, près de soixante ans après sa conception, ne correspondent plus aux standards auxquels nous sommes habitués en ce début de XXIe siècle.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Peugeot ", France 1889 - ....
Issus d'une famille de meuniers de la région de Montbéliard (Doubs), les frères Peugeot transforment, en 1810, un moulin à grains en fonderie d'acier pour fournir en ressorts l'industrie horlogère locale.
Entre 1824 et 1882, de nouvelles usines Peugeot voient le jour et la production se diversifie : ressorts, outillage, buscs de corsets, moulins à café (1840), machines à coudre (1867).
En 1882 apparaît le "Grand Bi", bicyclette à roues inégales (1,86 m devant ; 0,40 m derrière). La fabrication de bicyclettes Peugeot débute rapidement.
En 1890, conquis par le moteur à combustion interne, Peugeot commence la fabrication d'un quadricycle à gazoline équipé d'un moteur DAIMLER.En 1892, la production de quadricycles Peugeot "Type 3" est de 29 unités.
Un modèle unique du vis-à-vis "Type 4", richement décoré de motifs traditionnels tunisiens, est réalisé pour le Bey de Tunis.
En 1894, le premier "concours de voitures sans chevaux à propulsion mécanique" est organisé par un journaliste du "Petit-Journal". Sur 21 partants, Peugeot aligne six voitures sur la ligne de départ. Le premier prix ex-æquo sera décerné à Peugeot et Panhard-Levassor.
En 1896, Armand Peugeot fonde à Audincourt la Société des Automobiles Peugeot. Cette même année, la voiture du baron Zulien disparaît de son garage : la première automobile volée est une... Peugeot !
En 1899, le catalogue Peugeot compte 15 modèles de 2 à 12 places. En 1900, la production d'automobiles est de 500 unités, celle des bicyclettes de 20 000 unités.
Lancée en grande série en 1905, la première "Bébé" est une voiturette monocylindre légère et bon marché. Destinée non plus aux privilégiés mais aux classes moyennes.
En 1913, une nouvelle "Bébé", de conception beaucoup plus moderne, est lancée par Peugeot. En 1913, Peugeot construit la moitié des automobiles françaises.
En 1914, le conflit mondial déclaré, Peugeot se reconvertit pour l'effort de guerre. Certaines usines fabriquent des automitrailleuses, d'autres des moteurs d'avion, d'autres des camions, d'autres enfin des obus.
1919 : les "Bébé" d'avant guerre ont prouvé à Peugeot l'intérêt des voitures légères et populaires. Peugeot récidive et lance la "Quadrilette", qui rencontre immédiatement un grand succès grâce à sa formule toute simple : deux places, trois vitesses, quatre chevaux et 60 km/h de vitesse de pointe.
Peugeot lance en 1920 une voiture à moteur sans soupapes, la Peugeot type 156. Novatrice, elle est aussi très rapide, et battra de nombreux records.
Au Salon de Paris de 1929, Peugeot lance la 201, qui inaugure la numérotation des modèles Peugeot à trois chiffres et zéro central. Tous les numéros de 101 à 909 sont déposés.
En 1923, grâce notamment à l'adoption depuis plusieurs années de la production en chaîne, la production de Peugeot dépasse les 10 000 unités annuelles.
Au Salon de Paris de 1935, la célèbre 402 inaugure la ligne aérodynamique dite "fuseau de Sochaux", qui fait sensation.
1936 : après la 402, Peugeot lance la 302 qui révèle une approche nouvelle de l'automobile. Disponible en deux versions seulement, elle marque la fin du règne des grands carrossiers et des voitures "sur mesure".
Avant que la guerre n'éclate, Peugeot lance une nouvelle voiture économique, la 202, qui ressemble à une 302 en réduction. Sa production, interrompue par les hostilités, sera reprise juste après la guerre. La production de l'usine de Sochaux approche de 50 000 voitures par an.
En 1941, les ingénieurs de Peugeot créent la VLV, ou Voiture Légère de Ville, curieux petit véhicule électrique à trois roues, construit à 377 exemplaires jusqu'en 1945.
Après la Libération, la production reprend petit à petit. Etudiée dès 1946, la 203 est lancée en 1948. Sans réelle concurrente, cette moyenne cylindrée devient la voiture "familiale" sans problèmes.
En 1952, Peugeot franchit le cap du million de voitures produites depuis la création de la marque. La production concerne encore la seule 203, mais les ingénieurs préparent dans le plus grand secret une voiture de conception plus moderne. Au Salon de 1955, Peugeot révèle au public sa nouvelle voiture : la 403.
1959 : Peugeot lance la version Diesel de la 403. Les temps changent. La circulation et le stationnement en ville sont de plus en plus difficiles : il faut aussi penser "petite" voiture. En 1965, Peugeot lance donc la 204 à côté de la 404.
1968 : lancement de la 504, appelée à succéder à la 404 et dont la ligne rompt totalement avec le dessin strict de sa devancière. Berline haut-de-gamme, la 504 saura aussi se faire sportive.
1969 : devant le succès rencontré par la 204 (1 604 296 exemplaires vendus en 5 ans), Peugeot lance sa soeur jumelle, la 304, qui reprend presque exactement ses caractéristiques.
En 1972, alors que sort la 2 millionième 404, Peugeot présente au Salon de Paris la plus courte berline du monde : la 104. En 1983, paraît la 205 dont la version GTI de 115 ch est poussée ultérieurement à 130 ch.
En 1985, sort la 309. En 1987, la 405 devient le fer de lance de Peugeot face à la BX de Citroën. En 1989, paraît la routière 605 et en 1991, la 106 dont la version Griffe de 1994 a 1 587 cm3. En 1993, paraît la 306. Enfin, la sortie en 1994 du monospace 806.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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